Dans ce nouvel épisode de Radio Superpouvoir, Guillaume, Cédric et Alain reviennent sur un sujet aussi surprenant que méconnu : l’influence concrète de l’armée américaine sur plusieurs films du Marvel Cinematic Universe. De Hulk à Captain Marvel, en passant par Iron Man et Avengers, certains scénarios ont été modifiés pour répondre aux exigences du Pentagone. Entre cinéma, stratégie militaire et storytelling, une plongée dans les coulisses où la fiction s’ajuste souvent à la réalité des accords de production.
De la bannière étoilée au storytelling patriotique
Ce thème entre en résonance directe avec l’évolution de Captain America, régulièrement évoqué dans notre série d’épisodes dédiés au héros. De ses débuts antifascistes à ses désillusions face au pouvoir en place, nous avons retracé ensemble son parcours dans les années 40 et 50 (à lire ici), son engagement politique grandissant dans les années 60 et 70 (par ici), son affrontement symbolique avec Nixon (à retrouver ici), et son positionnement plus ambigu durant l’ère Reagan (voir l’épisode). Une figure patriotique, certes, mais jamais servile.
Des valeurs universelles, malgré les institutions
Captain America incarne souvent une ligne de fracture entre les idéaux affichés par les États-Unis et les décisions parfois contestées de leurs institutions. Steve Rogers n’a jamais hésité à désobéir lorsque l’autorité bafoue les principes qu’il juge fondamentaux. Ce positionnement traverse l’histoire du personnage, jusqu’à sa transmission du bouclier à Sam Wilson que l'on a vu récemment dans Falcon et le Soldat de l'Hiver, et Captain America: Brave New World. Un héritage déjà évoqué dans notre épisode consacré à Isaiah Bradley, reflet des contradictions historiques du rêve américain.
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